Concert du 29 Mars 2008 en images

au

PETIT TEMPLE
19 Rue du Grand Couvent à Nîmes

CONCERT ROMANTIQUE


photos ©Claire MOUGINOT

Véronique PELISSERO, Piano...... Christophe JEROME, Saxophone

Diana LIGETI, Violoncelle
Professeur au CNSM de PARIS


ont interprété:

BEETHOVEN: Trio opus 11 en si bémol Majeur

PIAZZOLLA: Café 1930 - Night Club 1960
extraits de l'Histoire du tango
pour saxophone et piano

MESSIAEN: Louange à l'Eternité de Jésus
pour violoncelle et piano
extrait du Quatuor pour la Fin du Temps

BRAHMS: Trio opus 114 en La mineur
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Pleins feux sur Diana LIGETI:

A la suite de ses études musicales en Roumanie, Diana LIGETI est admise au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris (CNSMDP) en 3ème cycle (perfectionnement), dans la classe de violoncelle de Klaus HEITZ et de Musique de Chambre de Christian IVALDI.

Elle suit de nombreuses Master classes avec
Yo Yo MA, Janos STARKER, Radu ALDULESCU, Michel STRAUSS, Sigmund NISSEL … et complète ses études musicales à l’Université de Paris IV (Sorbonne) où elle obtient une Maîtrise de musicologie. Remarquée par Lord Yehudi MENUHIN, elle se perfectionne ensuite à l'International Menuhin Music Academy de Gstaad en Suisse.

1992 : finaliste du concours de l’ARD (Radio-télévision allemande) de Munich, elle gagne la même année le 1er Grand Prix au Concours International de violoncelle de Douai.

1996 : 1er prix au Concours International de Musique de Chambre d'Osaka, au Japon avec le «Trio LIGETI ».

Dès lors,
Diana LIGETI a une longue expérience de soliste et de chambriste et joue dans le monde entier. Elle est membre des ensembles Trio et Quatuor Ligeti et Musique oblique. Passionnée par la musique baroque, elle collabore occasionnellement avec l’ensemble Lachrimae consort .

Elle a enregistré pour diverses maisons de disques Arion, Leman classics, Musica Numeris, Japan Chamber Music Foundation, Warner… Son dernier CD avec l’ensemble
Musique oblique a remporté les éloges de la critique avec un FFFF de Télérama et un Choc du Monde de la musique.

Titulaire du certificat d’aptitude à l’enseignement du violoncelle et de la Musique de Chambre,
Diana LIGETI est professeur au CNSMD de Paris.


CONCERT DU 15 MARS 2008

au

GRAND TEMPLE
à Nîmes


à 18h

CONCERT
DEUX TROMPETTES et ORGUE



Jean-Claude RELAVE, Arnaud SCHOTTE, Trompettes
Vincent
RECOLIN, Orgue




ont interprété:

Trompettes et orchestre (réduction pour piano) :
Concerto en Ré Majeur n°11 de Johann Melchior MOLTER


Orgue : Choral BWV 665 Jesus Christus, unser Heiland
de Jean-Sébastien BACH
Trompettes et orgue : Toccata en Ré Majeur d'Alessandro SCARLATI
Orgue : Litanies de Jehan ALAIN

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Deux trompettes : Signal de Jan KOETSIER
Orgue : Ballade sur un mode phrygien de Jehan ALAIN
Trompettes et orgue : Concerto en Fa Majeur de Johan Friedrich FASCH
Orgue : Transport de joie d’une âme d’Olivier MESSIAEN
Trompettes et orgue : Suite Water Music de Georges Friedrich HAENDEL


L’ORGUE

Orgue de l'église Saint-Etienne du Mont à Paris
A la période baroque, l’orgue était le deuxième instrument à clavier d’une importance primordiale (avec le clavicorde). En Allemagne et aux Pays Bas, il avait atteint sa forme baroque dès le début du XVIIème siècle comme en témoigne Praetorius.

Il s’agissait d’un instrument de vastes dimensions, divisé en sections distinctes en contraste les unes avec les autres. Il y avait en principe trois claviers, chacun contrôlant un orgue complet avec rangées de tuyaux aigus et graves produisant différents types de sons. Un des claviers contrôlait le positif placé d’ordinaire derrière le banc de l’organiste. Un deuxième clavier contrôlait le brustwerk placé en face de l’organiste. Il était souvent muni de volets pouvant être ouverts ou fermés pour augmenter ou diminuer la sonorité produite : le « clavier d’expression » fut inventé en Espagne vers 1700. Le troisième clavier contrôlait le Hauptwerk placé plus haut. Venaient s’ajouter les tuyaux des basses les plus graves contrôlés par un clavier de pédales. Tout cela pouvait s’accoupler pour permettre un jeu d’ensemble, en particulier sur les orgues français, dont l’une des spécificités était le plein jeu. Mais l’usage le plus courant du moins en Allemagne consistait à faire contraster les sections les unes avec les autres. En Angleterre et en Italie, les orgues étaient moins développés : on n’utilisa la pédale en Angleterre qu’à la fin du XVIIIème siècle à cause essentiellement de la destruction par les puritains de presque tous les orgues antérieurs au Commonwealth.

A savoir: à cette époque, la charge d’organiste comprenait très souvent la coutume d’épouser la fille (ou parfois la veuve) du prédécesseur.
Ainsi BUXTEHUDE épousa Anna TUNDER, avant de succéder à son père Franz TUNDER à l’orgue de Lübeck.
Ainsi MATTHESON et BACH refusèrent la succession de BUXTEHUDE, car elle comprenait de marier sa fille d’un age déjà certain ! …



LA TROMPETTE
©http://la.trompette.free.fr/
Parmi les cuivres, la trompette à été pendant toute la période baroque l’instrument de loin le plus important aussi bien dans son usage purement musical que pour sa participation aux cérémonies officielles et d’état. Cette dernière fonction porta cependant préjudice à la première notamment en Allemagne, où l’usage de la trompette était strictement limité. Seuls pouvaient en jouer les membres des « guildes de trompettistes » et, pour en posséder il fallait avoir une licence spéciale réservée à certaines couches de l’aristocratie ainsi qu’à certaines villes et certains régiments privilégiés. Il est très instructif d’examiner les cantates de BACH pour voir en quelles occasions il était autorisé à utiliser les trompettes.
L’instrument ne pouvait produire que les notes de la série des harmoniques, et n’était donc diatonique qu’à partir de la 8ème harmonique, et chromatique qu’à partir de la 12ème harmonique. En outre, il était handicapé par trois hauteurs ne coïncidant pas avec l’échelle européenne dans aucun tempérament : la 7ème, 11ème et 13ème harmonique et leurs octaves. Les interprètes étaient sensés faire glisser ces notes avec les lèvres vers le haut ou vers le bas selon le contexte.