à Nîmes
à 18h
CONCERT
DEUX TROMPETTES et ORGUE
Jean-Claude RELAVE, Arnaud SCHOTTE, Trompettes
Vincent RECOLIN, Orgue
Trompettes et orchestre (réduction pour piano) :
Concerto en Ré Majeur n°11 de Johann Melchior MOLTER
Orgue : Choral BWV 665 Jesus Christus, unser Heiland
de Jean-Sébastien BACH
Trompettes et orgue : Toccata en Ré Majeur d'Alessandro SCARLATI
Orgue : Litanies de Jehan ALAIN
*****
Deux trompettes : Signal de Jan KOETSIER
Orgue : Ballade sur un mode phrygien de Jehan ALAIN
Trompettes et orgue : Concerto en Fa Majeur de Johan Friedrich FASCH
Orgue : Transport de joie d’une âme d’Olivier MESSIAEN
Trompettes et orgue : Suite Water Music de Georges Friedrich HAENDEL
Orgue de l'église Saint-Etienne du Mont à Paris
Il s’agissait d’un instrument de vastes dimensions, divisé en sections distinctes en contraste les unes avec les autres. Il y avait en principe trois claviers, chacun contrôlant un orgue complet avec rangées de tuyaux aigus et graves produisant différents types de sons. Un des claviers contrôlait le positif placé d’ordinaire derrière le banc de l’organiste. Un deuxième clavier contrôlait le brustwerk placé en face de l’organiste. Il était souvent muni de volets pouvant être ouverts ou fermés pour augmenter ou diminuer la sonorité produite : le « clavier d’expression » fut inventé en Espagne vers 1700. Le troisième clavier contrôlait le Hauptwerk placé plus haut. Venaient s’ajouter les tuyaux des basses les plus graves contrôlés par un clavier de pédales. Tout cela pouvait s’accoupler pour permettre un jeu d’ensemble, en particulier sur les orgues français, dont l’une des spécificités était le plein jeu. Mais l’usage le plus courant du moins en Allemagne consistait à faire contraster les sections les unes avec les autres. En Angleterre et en Italie, les orgues étaient moins développés : on n’utilisa la pédale en Angleterre qu’à la fin du XVIIIème siècle à cause essentiellement de la destruction par les puritains de presque tous les orgues antérieurs au Commonwealth.
A savoir: à cette époque, la charge d’organiste comprenait très souvent la coutume d’épouser la fille (ou parfois la veuve) du prédécesseur.
Ainsi BUXTEHUDE épousa Anna TUNDER, avant de succéder à son père Franz TUNDER à l’orgue de Lübeck.
Ainsi MATTHESON et BACH refusèrent la succession de BUXTEHUDE, car elle comprenait de marier sa fille d’un age déjà certain ! …
LA TROMPETTE
L’instrument ne pouvait produire que les notes de la série des harmoniques, et n’était donc diatonique qu’à partir de la 8ème harmonique, et chromatique qu’à partir de la 12ème harmonique. En outre, il était handicapé par trois hauteurs ne coïncidant pas avec l’échelle européenne dans aucun tempérament : la 7ème, 11ème et 13ème harmonique et leurs octaves. Les interprètes étaient sensés faire glisser ces notes avec les lèvres vers le haut ou vers le bas selon le contexte.