CONCERT DU SAMEDI 29 NOVEMBRE 2008






Au programme :


Georg Friedrich HAENDEL: MUSIQUE POUR LES FEUX D'ARTIFICE ROYAUX, HWV 351
pour deux trompettes et orgue

Jean Sébastien BACH
:
SEI GEGRÜSSET JESU GUTIG, BWV 768
Choral et variations pour orgue

ENTRACTE

Johann PEZEL: Sonatines n°69, 70, et 73
pour deux trompettes et orgue

Gaston LITAIZE: Préludes liturgiques, n°22 et 23

Jean Sébastien BACH: Aria de la cantate BWV 78
pour deux trompettes et orgue

Mathieu LANES: Suite pour orgue

Petronio FRANCESCHINI: Sonate en ré
pour deux trompettes et orgue


En ouverture de la saison OCN 2008/2009





Martine FLAISSIER, Harpe et Henry VAUDE, Flûte ont interprété :

Jean Sébastien BACH
Suite en do mineur

Prélude, fugue, sarabande, gigue

Wolfgang Amadeus MOZART:
Sonate en si bémol Majeur (1er mvt)

Allegro moderato

Camille SAINT- SAËNS
Fantaisie,
pour harpe

Pascal DUSAPIN
I pesci,
pour flûte seule

Louis SPOHR
Sonate en Do mineur

Adagio, andante-allegro, andante-allegro

Joaquin MALATZ
Serenata, pour harpe seule

Paul-Agricole GÉNIN
Fantaisie sur le carnaval de Venise

Thème et Variations


Concert du 29 Mars 2008 en images

au

PETIT TEMPLE
19 Rue du Grand Couvent à Nîmes

CONCERT ROMANTIQUE


photos ©Claire MOUGINOT

Véronique PELISSERO, Piano...... Christophe JEROME, Saxophone

Diana LIGETI, Violoncelle
Professeur au CNSM de PARIS


ont interprété:

BEETHOVEN: Trio opus 11 en si bémol Majeur

PIAZZOLLA: Café 1930 - Night Club 1960
extraits de l'Histoire du tango
pour saxophone et piano

MESSIAEN: Louange à l'Eternité de Jésus
pour violoncelle et piano
extrait du Quatuor pour la Fin du Temps

BRAHMS: Trio opus 114 en La mineur
**********

Pleins feux sur Diana LIGETI:

A la suite de ses études musicales en Roumanie, Diana LIGETI est admise au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris (CNSMDP) en 3ème cycle (perfectionnement), dans la classe de violoncelle de Klaus HEITZ et de Musique de Chambre de Christian IVALDI.

Elle suit de nombreuses Master classes avec
Yo Yo MA, Janos STARKER, Radu ALDULESCU, Michel STRAUSS, Sigmund NISSEL … et complète ses études musicales à l’Université de Paris IV (Sorbonne) où elle obtient une Maîtrise de musicologie. Remarquée par Lord Yehudi MENUHIN, elle se perfectionne ensuite à l'International Menuhin Music Academy de Gstaad en Suisse.

1992 : finaliste du concours de l’ARD (Radio-télévision allemande) de Munich, elle gagne la même année le 1er Grand Prix au Concours International de violoncelle de Douai.

1996 : 1er prix au Concours International de Musique de Chambre d'Osaka, au Japon avec le «Trio LIGETI ».

Dès lors,
Diana LIGETI a une longue expérience de soliste et de chambriste et joue dans le monde entier. Elle est membre des ensembles Trio et Quatuor Ligeti et Musique oblique. Passionnée par la musique baroque, elle collabore occasionnellement avec l’ensemble Lachrimae consort .

Elle a enregistré pour diverses maisons de disques Arion, Leman classics, Musica Numeris, Japan Chamber Music Foundation, Warner… Son dernier CD avec l’ensemble
Musique oblique a remporté les éloges de la critique avec un FFFF de Télérama et un Choc du Monde de la musique.

Titulaire du certificat d’aptitude à l’enseignement du violoncelle et de la Musique de Chambre,
Diana LIGETI est professeur au CNSMD de Paris.


CONCERT DU 15 MARS 2008

au

GRAND TEMPLE
à Nîmes


à 18h

CONCERT
DEUX TROMPETTES et ORGUE



Jean-Claude RELAVE, Arnaud SCHOTTE, Trompettes
Vincent
RECOLIN, Orgue




ont interprété:

Trompettes et orchestre (réduction pour piano) :
Concerto en Ré Majeur n°11 de Johann Melchior MOLTER


Orgue : Choral BWV 665 Jesus Christus, unser Heiland
de Jean-Sébastien BACH
Trompettes et orgue : Toccata en Ré Majeur d'Alessandro SCARLATI
Orgue : Litanies de Jehan ALAIN

*****

Deux trompettes : Signal de Jan KOETSIER
Orgue : Ballade sur un mode phrygien de Jehan ALAIN
Trompettes et orgue : Concerto en Fa Majeur de Johan Friedrich FASCH
Orgue : Transport de joie d’une âme d’Olivier MESSIAEN
Trompettes et orgue : Suite Water Music de Georges Friedrich HAENDEL


L’ORGUE

Orgue de l'église Saint-Etienne du Mont à Paris
A la période baroque, l’orgue était le deuxième instrument à clavier d’une importance primordiale (avec le clavicorde). En Allemagne et aux Pays Bas, il avait atteint sa forme baroque dès le début du XVIIème siècle comme en témoigne Praetorius.

Il s’agissait d’un instrument de vastes dimensions, divisé en sections distinctes en contraste les unes avec les autres. Il y avait en principe trois claviers, chacun contrôlant un orgue complet avec rangées de tuyaux aigus et graves produisant différents types de sons. Un des claviers contrôlait le positif placé d’ordinaire derrière le banc de l’organiste. Un deuxième clavier contrôlait le brustwerk placé en face de l’organiste. Il était souvent muni de volets pouvant être ouverts ou fermés pour augmenter ou diminuer la sonorité produite : le « clavier d’expression » fut inventé en Espagne vers 1700. Le troisième clavier contrôlait le Hauptwerk placé plus haut. Venaient s’ajouter les tuyaux des basses les plus graves contrôlés par un clavier de pédales. Tout cela pouvait s’accoupler pour permettre un jeu d’ensemble, en particulier sur les orgues français, dont l’une des spécificités était le plein jeu. Mais l’usage le plus courant du moins en Allemagne consistait à faire contraster les sections les unes avec les autres. En Angleterre et en Italie, les orgues étaient moins développés : on n’utilisa la pédale en Angleterre qu’à la fin du XVIIIème siècle à cause essentiellement de la destruction par les puritains de presque tous les orgues antérieurs au Commonwealth.

A savoir: à cette époque, la charge d’organiste comprenait très souvent la coutume d’épouser la fille (ou parfois la veuve) du prédécesseur.
Ainsi BUXTEHUDE épousa Anna TUNDER, avant de succéder à son père Franz TUNDER à l’orgue de Lübeck.
Ainsi MATTHESON et BACH refusèrent la succession de BUXTEHUDE, car elle comprenait de marier sa fille d’un age déjà certain ! …



LA TROMPETTE
©http://la.trompette.free.fr/
Parmi les cuivres, la trompette à été pendant toute la période baroque l’instrument de loin le plus important aussi bien dans son usage purement musical que pour sa participation aux cérémonies officielles et d’état. Cette dernière fonction porta cependant préjudice à la première notamment en Allemagne, où l’usage de la trompette était strictement limité. Seuls pouvaient en jouer les membres des « guildes de trompettistes » et, pour en posséder il fallait avoir une licence spéciale réservée à certaines couches de l’aristocratie ainsi qu’à certaines villes et certains régiments privilégiés. Il est très instructif d’examiner les cantates de BACH pour voir en quelles occasions il était autorisé à utiliser les trompettes.
L’instrument ne pouvait produire que les notes de la série des harmoniques, et n’était donc diatonique qu’à partir de la 8ème harmonique, et chromatique qu’à partir de la 12ème harmonique. En outre, il était handicapé par trois hauteurs ne coïncidant pas avec l’échelle européenne dans aucun tempérament : la 7ème, 11ème et 13ème harmonique et leurs octaves. Les interprètes étaient sensés faire glisser ces notes avec les lèvres vers le haut ou vers le bas selon le contexte.



CONCERT DU 19 JANVIER 2008 EN IMAGES

au

PETIT TEMPLE


CONCERT ANIMÉ
pour
PETITES MAINS et PIANISTE INVISIBLE



Lucien BASS, Violon ... Christine RADAIS , Violoncelle ... Muriel BONIJOL, Disk-klavier


photos :Claire MOUGINOT

ont interprété:

Dmitry Shostakovich : Final du Trio opus 67
pour piano, violon et violoncelle

Pour violon et piano:

K. et H. College : Stepping stones et Waggon wheels
(1ère année de violon)

Noël Gallon : L’Album de Sandra
(2ème année de violon)

Gretchaninoff : Au grand matin
(3ème année de violon)

César Espejo : Deux pièces dans le style ancien
(5ème année de violon)

folk tsigane russe, arrt P.Waterfield : Les yeux noirs
(6ème année de violon)

David Dubosc : Nocturne
(au programme de la fin de 2ème cycle 2008)

Hommage à Oscar Rieding : le grand concerto.
(3ème à 7ème année de violon)

Rieding, par la place qu’il occupe dans la vie des apprentis violonistes, voire dans les programmes d’examen, mérite bien un hommage ! Il s’agit d’un montage original dont vous aurez la primeur. Dans un seul enchaînement vous pourrez reconnaître au moins trois célèbres concertos de ce héros, plus un récent morceau d’examen (que les violoncellistes aussi ont joué il y a quelques années, dans une transcription et pour une entrée en Cycle 2). Mais tendez l’oreille... peut-être reconnaîtrez-vous au passage quelques notes d’un très célèbre musicien italien, d’un autre presque aussi connu, et aussi d’un auteur qu’on vous a toujours présenté comme viennois, né en 1756...

Pour violoncelle et piano:

Arnold Trowell : Humoreske et Chanson villageoise

Julius Klengel : Menuet et Rondo de la sonatine en Do

Ferdinand Ronchini : Sérénade espagnole

Jean-Baptiste Bréval : rondo, du concertino n°1
(3ème mouvement)

Dimitri Kabalevski : Valse, Clowns, Chastooschka et Scherzo

Thierry Pecou : "Poissons tristes"
(extrait de la "Suite aquatique")

Gilles Dervieux : 4 Miniatures et "Pour Noël"
(extrait de "Comme des chansons")

Pour piano, violon et violoncelle :

Bohuslav Martinù : Adagio et Allegro
(deux extraits des Cinq pièces brèves)



Présentation du concert par Lucien Bass :



Un concert qui fait appel aux émotions de tous les âges


Grâce à la programmation de ce concert par l’OCN, il m’est permis de vivre une expérience nouvelle et enrichissante. Après 22 années d’enseignement du violon au conservatoire de Nîmes – ajoutées à quelques années à celui de Perpignan – pour la première fois, me voici travaillant et répétant les morceaux que je m’étais contenté d’enseigner. Certes, j’en ai toujours joué des passages à mes élèves (je fais partie des pédagogues qui pensent qu’il ne faut pas craindre de montrer l’exemple, et que, ainsi nourris, les futurs musiciens ne seront que mieux à même de trouver leur propre voie). Mais de là à préparer avec des collègues, pour les donner en concert, ces mêmes passages qui ont été autant d’étapes de croissance pour les apprentis…c’est littéralement inouï !

Peut-être que vous aussi, allez pouvoir vivre une expérience nouvelle. Parmi les pièces du programme, vous reconnaîtrez peut-être quelques « tubes » entendus à l’occasion de tel examen, de telle audition. Mais avez-vous jamais imaginé les écouter lors d’un concert de professeurs ? Vous jugerez vous même, bien sûr, mais pour ma part, j’ai eu un immense plaisir, comme si je découvrais ces admirables musiques… si souvent entendues.

C’est une responsabilité de proposer un tel programme. Aux jeunes enfants et aux élèves qui vont nous écouter, nous aimerions donner soif de musique, leur donner envie de progresser, de s’épanouir dans la pratique musicale. Cette fois, nous ne proposons pas des réalisations hors de portée, des œuvres que seuls quelques futurs professionnels pourraient un jour aborder. Nous leur jouons précisément ce qui est sensé leur faire aimer leur instrument. Et si on ratait notre coup ? Si l’on surprenait à la sortie du concert quelque conversation de parents dans le genre «pauvres enfants, si c’est ça qu’on leur apprend… », ou bien « et vous, vous la laisserez au conservatoire, votre fille ? », ou encore « maintenant je comprends pourquoi il ne veut plus aller au solfège »…

Il y a cependant un autre risque. Comment gérerons-nous la prochaine rentrée s’il y a 80 nouvelles demandes d’inscription en violon et 25 en violoncelle et 140 en piano ?...


Elaboration du programme d’exam… pardon, de concert


Une fois proposé puis accepté ce programme dans le cadre de la saison OCN, nous nous sommes réunis pour imaginer le contenu. Fallait-il se limiter au répertoire des 1er et 2ème cycle? Le programme serait-il vraiment vivant ainsi ? Ne serons nous pas accusés de ne pas être capables de dépasser ce stade ?

Nous avons vite vérifié que la matière musicale était riche, mais que d’un autre côté nous étions ravis de profiter de l’occasion pour jouer un peu en trio, et nous avons décidé de mélanger les genres.

C’est ainsi que le concert s’ouvrira par le final du magnifique trio de Shostakovich, et se conclura par deux pièces brèves de Martinù.

Soit dit entre nous, ces pièces sont difficiles ! … Réussirons-nous notre examen ?


Lucien Bass